Retombées économiques et sociales de la filière vigne et vin en France
92 milliards d’euros de chiffre d’affaires, 440 000 emplois (ETP). Malgré les crises, la filière vitivinicole révèle l’ampleur de sa contribution économique dans une étude inédite du cabinet Deloitte.
Vin & Société et le Comité National des Interprofessions des Vins (CNIV), deux organisations représentatives des acteurs de la vigne et du vin en France, révèlent une étude exclusive du cabinet Deloitte destinée à mesurer la contribution socioéconomique de la filière vitivinicole, sa part dans le PIB de la France, ses emplois.
D’après l’étude du cabinet Deloitte, et malgré une chute historique de la consommation de vin (-70% en 60 ans), la filière soutient 440 000 emplois en équivalent temps plein (ETP) sur l’ensemble du territoire, soit plus de 2% des emplois en France. Parmi les résultats clés :
- La filière spécialisée de la vigne et du vin, allant des viticulteurs à la restauration, réalise un chiffre d’affaires de 60 milliards d’euros.
- Avec 33 milliards d’euros injectés dans les autres secteurs de l’économie française, qui interviennent en support de son activité, la filière vitivinicole génère en France un chiffre d’affaires de 92 milliards.
- La valeur ajoutée de la filière s’élève à plus de 32 milliards d’euros, soit 1,4 % du PIB en 2022.
- Ce sont aussi 6,4 milliards d’euros de recettes fiscales (dont TVA) qui alimentent les comptes publics du fait de l’activité de la filière.
- Les acteurs qui interviennent tout au long de la fabrication et de la commercialisation du vin en France, « de la terre au verre », représentent 254 000 ETP soit près de 20 % des ETP agricoles.
- 186 000 ETP sont également soutenus par effets d’entrainement par la filière vin, soit un nombre total de 440 000 ETP.
Samuel Montgermont, président de Vin & Société, et Bernard Farges, président du CNIV :
« Cette étude est un élément précieux pour nous permettre d’objectiver les contributions concrètes de notre filière. Nous savions le poids symbolique, culturel, patrimonial du vin. Nous découvrons désormais avec précision le cercle vertueux qu’il créé autour de lui pour des milliers d’entreprises et pour notre économie. À l’heure où nous sommes confrontés à de multiples crises (déconsommation, crise climatique, etc.), preuve est désormais faite que la filière vitivinicole demeure résiliente et contributive. Elle participe de façon primordiale au dynamisme économique de la France. Cette vitalité ne doit toutefois pas occulter l’ampleur des défis qui nous attendent ».